PIC toilettes sèches

N'ayant pas reçu de subventions nous avons choisi de faire des panneaux de communication car c'est ce qui nous paraissait le plus simple. 

Présentation générale:

Les panneaux de présentation étaient à nos yeux les plus concrets et les plus simples d'utilisation des supports de communication disponibles. En effet étant affichés lors de la présentation du sujet ils étaient utilisables pour tous types d'explications à l'intention du public, contrairement à une vidéo qui est beaucoup moins gerable et qui exclue l'interactivité entre le public et nous.

Choix techniques et esthétiques:

Toujours à cause du problème de budget, d'anciens panneaux de PIC ont été réutilisés. Les panneaux sont blancs donc nous avons décidés, afin de faire ressortir le texte et d'attirer l'oeil, d'utiliser des feuilles colorées. Les couleurs choisies étaient les plus vives mises à disposition. La dimension des panneaux est différente selon les sujets traités. En effet certains d'entre eux nécessitaient plus de place que d'autres. Les images ressortaient d'elles mêmes car elles sont déjà en couleurs.

Certaines illustrations servaient de complément d'information aux textes explicatifs tandis que d'autres étaient plutôt destinées à fournir des renseignements aux personnes voulant installer ces systèmes chez eux.

Les textes ont été rédigés et placés dans un ordre logique. Ils présentaient les principes et les avantages et inconvénients des sujets abordés. Il y avait également une petite partie historique et "fausses idées".

Condition de diffusion:

Comme les textes à l'interieur des panneaux, ceux-ci étaient disposés de manière logique. Ainsi les visiteurs se familiarisaient d'abord avec les principes fondamentaux pour être, ensuite, en mesure de comprendre les aspects plus techniques du sujet. Les trois panneaux étaient accrochés autour du toilette sec, notre support fonctionnel d'animation. 

Principe du compostage

Le compostage est avant tout du recyclage, puisqu'il consiste a transformer les déchèts organiques en une matière réutilisable par un procédé naturel. En effet, il sagit de laisser « pourrir » les déchets. Ceux ci sont déposés en tas ou dans un composteur pour être dégradés lors de plusieurs étapes successives.

La phase de décomposition : Durant cette phase, les bactéries sont en action et la température monte beaucoup. Dans un gros tas de compost la température peut monter jusqu'à 70°C au centre du tas. Puis redescent doucement et vois l'apparition des champignons.

La phase de maturation : Sous 30°C des organismes de plus grandes tailles comme les vers de terreau, les acariens, les coléoptères et bien d'autres encore, entrent en jeu et mangent les résidus. A ce stade le tas de compost n'a plus rien a voir avec son aspect d'origine et rien n'est plus reconnaissable.

La phase de minéralisation: Les dejections de la micro-faune est encore constitué en majeur partie de matière organique. Cette matière est réabsorbé par d'autre organisme et il ne reste au final que de la matière minérale qui est assimilable pour les vegetaux. Le compost est alors prêt a être utilisé.

Volume du compost

Le volume d'une aire de compostage à l'autre est très variable en fonction des besoins. Toutefois, au moins deux bacs séparés sont indispensables pour pouvoir gerer convenablement un conpost.

A titre d’exemple, 3 bacs de 1 m3 chacun devraient suffire pour une famille de 4-5 personnes utilisant

un système de toilette à litière et mélangeant vidanges de toilettes sèches et déchets organiques

de cuisine et de jardin dans les mêmes composteurs.

Varier et ajuster les apports

Le compostage des sous produits de toilettes sèches n’est guère différent de celui des déchets de cuisine et de jardin. Le mélange de ces trois gisements organiques facilite même le processus en assurant un meilleur équilibre des différents matériaux (secs ou humides, riches en carbone ou en azote, grossiers ou fins).

Par exemple, les sous produits de toilettes à litière sont généralement trop riches en carbone. Les composter seuls est possible, mais il faudra arroser le tas de compost qui aura tendance à être trop sec.

Hygiénisation

Les urines sont généralement considérées comme stériles contrairement aux matières fécales qui contiennent des germes pathogènes dont l’inactivation est primordiale.

En ce qui concerne le temps, des études ont montré qu’un simple stockage de matières fécales à température ambiante (2 – 20 °C) pendant 2 ans permet de détruire la plupart des pathogènes. À l’échelle familiale

Avec des sous produits de toilette sèche il sera nécessaire de respecter un cycle de compostage de 24 mois après le dernier apport de matières fraîches. Les effets du compostage seront ainsi complétés par ceux du temps.

Quelques règles simples pour un compost réussi et assaini

1. Varier les apports.

2. Mélanger et favoriser l’aération. A l’aide d’une fourche ou d’un croc mélanger les nouveaux,apports avec les matières en cours de compostage sur quelques centimètres seulement. Cela permet d’homogénéiser les matières et d’ensemencer les nouveaux apports tout en assurant une bonne aération. L’apport régulier de matières grossières (brindilles, broyat de haies, paille, feuilles

mortes…) favorise également une aération passive.

3. Surveiller l’humidité (le taux d’humidité optimal est de 60%). Un compost trop humide se remarque rapidement … à son odeur désagréable. Dans un compost trop sec les matières ne se dégradent presque pas. Il faut donc humidifier un compost trop sec (eau, purin végétal ou urine) et ajouter des matériaux secs dans un compost trop humide (feuilles mortes, broyat de branchages, paille). Un compost recevant uniquement des vidanges de toilettes à litière aura tendance à être trop sec. Ne pas y ajouter trop de matières carbonées mais plutôt les tontes de pelouse par exemple.

4. Observation et rectification : selon le type de toilettes sèches, la nature et la qualité des apports, le climat de la région et la localisation de l’installation, nous pourrons observer des différences de comportement d’un compost à l’autre. Plutôt que d’appliquer une règle il sera important d’apprendre à observer, comprendre et adapter. L’usage de toilettes sèches et le compostage sont des pratiques simples et naturelles que doivent s’approprier les utilisateurs.

Principe
C’est un système, particulièrement efficace, qui utilise le pouvoir épurateur des plantes aquatiques et qui offre une alternative écologique, économique, durable et esthétique au système classique. Le principe est simple : les bactéries aérobies (qui ont besoin d’oxygène et ne dégagent pas de mauvaises odeurs) transforment les matières organiques en matières minérales assimilables par les plantes. En retour, les plantes aquatiques fournissent de l’oxygène par leurs racines aux bactéries.
Les stations d'épuration classiques ne traitent ni les nitrates présents dans l'urine, ni les phosphates présents dans les matières fécales. Elles ne traitent généralement pas plus de 40% des effluents et sont donc basées sur la capacité des rivières à s'auto-épurer. Elles sont chères à construire et à faire fonctionner (électricité, en grande partie nucléaire comme chacun sait). Certaines communes, de petite taille, utilise ce système.

Avantage:

-Ce sont des systèmes particulièrement efficaces au niveau de l'épuration. La DCO (Demande Chimique en Oxygène) est bien plus faible que la norme de rejet officiel.

-L'eau sortant du dernier bassin est très bien assainie et peut être réutiulisée pour arroser le jardin et donc de faire des économies en eau.

-Les plantes aquatiques jouent un autre rôle dans l'épuration des eaux usées : leurs racines produisent une grande variété de substances colloïdales capables de « casser » les molécules complexes de nos médicaments chimiques de synthèse et de nos détergents.

-Ce système prend peu de place: 1 à 5 m² par personne.

-Peu d'entretient, une fauche de la végétation par an et un nettoyage du composte en surface tous les 10 ans.

Inconvénient:

-Ne pas s'absenter plus de 2 mois en été car les plantes des bassins riqueraient de manquer d'eau.

-Ne pas vivre à plus de 1200 m d'altitude car le gel est problématique pour les bassins.

 Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à compost, toilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont des toilettes qui n'utilisent pas d'eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost (valorisation). Le principe est simple:

• 1.les déjections sont recueillies dans un bac contenant des copeaux de bois
• 2.au bout de quelques semaines le bac est vidé
• 3.les scelles et/ou urines serviront comme amendement organique

Il en existe deux types principaux: celles où les selles et l'urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement), celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac sorti).

Avantages: Permettent de faire des économies sur la facture d'eau (3 -12 litres/ utilisation). Représentent une alternative intéressante à la surcharge des stations d'épuration ainsi qu'aux pollutions et dépenses d'énergie qu'elles engendrent. Valorisation des déchets en apports organiques utilisables dans les jardins, plantations,... Sont une potentielle solution aux problèmes de dégradation des milieux aquatiques par le phosphore et l'azote (eutrophisation). Ne dégagent aucune odeur.

Inconvénients: Nécessitent un entretien plus ou moins régulier (vidage du bac, compostage). Sont encore mal vues par la majorité des gens.

Historique: Les premiers ancêtres des toilettes sèches sont les pots de chambre et les chaise ou tabourets percés utilisés dès le VIIe siècle dans les maisons d'Europe. Au bout du XVIe siècle, pour combler le manque d'hygiène dans les rues, des cabines sont installées à Paris. Un vidangeurs été chargé d'évacuer leur contenu afin qu'il puisse,plus tard, servir à enrichir les terres agricoles. Malheureusement, à cause de la mauvaise maîtrise du compostage et des agents pathogènes présents à cette époque, cette pratique fût suspectée d'être à l'origine d'épidémies diverses (choléra, peste,...).

C'est ainsi que le principe des toilettes sèches a été abandonné, peu à peu remplacer par la chasse d'eau, les égouts, la fausse sceptique. De nos jours les toilettes sèches reviennent timidement sur le marché mais reste encore une pratique marginale. Pourtant les progrès permettent désormais d'avoir des toilettes sèches chez soi sans contraintes majeures. Certaines entreprises proposent même un service d'évacuation pour appartement. La Suède est le seul pays qui ai adopté les toilettes sèches de manière significative, on en trouve par exemple sur les aires d'autoroutes, les parkings,... 

 Fausses idées: La majeure partie de l'opinion public pense encore que les toilettes sèches ne sont pas hygiéniques, diffusent de mauvaises odeurs,... etc. En réalité les techniques de construction et d'entretien ont largement évolués, diminuant ainsi les problèmes rencontrés par le passé. Désormais les toilettes sont très ressemblantes aux toilettes « classiques », elles n'émettent pas d'odeurs désagréables et ne sont pas si contraignantes que ça. Pourtant elles ont toujours beaucoup de mal à s'imposer sur le marché et à être adopté par les particuliers.

Pour nous la journée a commencé vers 9h00 mais les gens sont arrivés un peu plus tard. Notre stand été installé dans la salle de concert du foyer, sur le parcours de découverte des visiteurs. Nous avions placé nos panneaux sur un grille et un exemple de toilettes sèches devant celle-ci.

 Mais les gens se sont montrés très passifs...la plupart se contentait de jetter un rapide coup d'oeil. Ceux qui s'intéressaient vraiment représentaient une minorité. A croire que,comme on l'attendait plus ou moins, le sujet ne passione pas vraiment... Cela dit nous avons tout de même eu de bonnes surprises: les femmes de ménages se sont montrées très intéressées par le principe et ont saluées notre initiative. Notre "stand" a égalment attiré l'oeil d'un journaliste de l'éclaireur qui l'a pris en photo avec nous.  

Au final nous avons été un peu déçu par cette journée, par la majeure partie de gens, mais content d'avoir pu sensibiliser (avec succès) un petit nombre de personnes. Nous avons aussi distriubué des tractes appartenant à KHEPRA pour leur renvoyer l'ascenseur et pour offrir un contact aux gens intéressés. 

Le mois de janvier a été le plus intense. On a continué à envoyer des lettres au début du mois et on a aussi décidé d'appeler les organismes à qui on a envoyé des lettres précédemment.Sans succès...

Il a également fallut mener un vaste travail bibliographique pour les panneaux et assembler toutes les informations récoltées.

Derniers ajustements puis arrive le jour de la présentation.

Toujours pas de réponses aux multiples lettres envoyées, donc toujours pas de financements!Et sa nous inquiète...

Mais heureusement nous sommes bien soutenu par KHEPRA et MADOM (assoscié de KHEPRA qui imagine et construit les toilettes). Le déplacement à Ingré pour une prise de contact directe a été plus que fructueuse car nous avons eu confirmation quant au prêt annoncé en novembre pour la journée de présentation et ils se proposent même de venir y assisster, voire de l'étoffer par une intervention. Cela dit ils sont dans l'incapacité de nos aidés financièrement.

De plus on se lance dans les premières réflexions concrètes en ce qui concerne les panneaux (contenu,forme,...) 

C'est en octobre que le groupe se décida à choisir le sujet qui sera traité. C'est donc ainsi que le PIC toilettes écologiques fût fondé avec, dans la continuité de celui-ci, l'installation de toilettes sèches sur le domaine des Barres. Ainsi donc, nous nous sommes lancés dans la recherche de potentiels partenaires, notamment via des lettres de demande de taxe d'apprentissage.

Nos impressions:

Le sujet nous plait et semble bien correspondre aux prérogatives fixées.

Nous avons besion, si le projet est mené dans son intégralité, d'aides financières certaines, notamment afin d'acheter tout le matériel nécessaire.

Toujours aucune réponse aux lettres envoyées le mois précédent. Gardant bon espoir nous envoyons d'autres lettres. Grâce à une de nos conaissances nous avons pu prendre un premier contact avec un eventuel partenaire qui créé et insatalle des toilettes sèches et qui en assure la maitenance (ramassage régulier des déchêts). A la fin du mois prise de contact avec l'organisme en question (KHEPRA).

Nous avons également fix" un premier budget previsionnel: environ 200 euros

Nos impressions:

Malgré l'abcence de réponse pour les taxes d'apprentissage nous continuons à nous investir dans le projet. Des toilettes peuvent nous êtres pretées par KHEPRA pour le 19 janvier, potentiel "jour j" .

Nous nous sommes aussi répartis (équitablement bien sûr) le travail pour les panneaux, futurs supports de communication. 

Notre PIC toilettes sèches s'inscrit dans une logique écologique et de développement durable. On a choisi ce thème car il semblait correspondre à des problématiques environnementales d'actualités. En effet les toilettes sèches seraient une alternative plus qu'intéressante aux soucis que posent le traitement des eaux usées et les pollutions qu'elles engendrent, notamment au sein des milieux aquatiques.

Ce projet s'articulait autour de 3 principaux axes:

• qu'est-ce que les toilettes sèches?
• le compostage
• phytoépuration

Le PIC impose de réaliser des supports de communication pour la partie animation. Nous avons choisi de fabriquer des panneaux (un sur chaque thème) et de les exposer au public participant à la journée porte ouverte du 19 janvier 2011.